Croix du Steywald

Trois calvaires se sont succédés sur cette falaise dite 'Hochfels' au bord de la RN61 entre les deux douanes.

La croix originelle installée en haut de cette falaise de grés a, semble-t-il, totalement et mystérieusement disparu.

Un nouveau calvaire fut installée en 1910, à mi-hauteur, sur une plateforme naturelle de la paroi, davantage à l'abri des intempéries.

La mise en place fut réalisée par M. Karman Jean-Nicolas (1872-1953) et ses fils Jean-Nicolas (1893-1939) et Joseph-Nicolas (1896-1957), M. Kremer Jacques (1869-1935), M. Dupont André (1883-1957) , M. Gitzhoffen Jean et M. Reitter Pierre.

En 1976, lors de travaux de déboisement de la Hochfels, ce calvaire fut renversé et bascula au bord de la route. Abandonné, il disparut quelques temps après.

Alors que les recherches demeurent vaines, M. Jonas Alois (1905-1988) trouva à Soucht, sa commune de naissance, la croix actuelle. Elle fut érigée sur la plate-forme de la Hochfels. M. Karman Marcel (1929-1990) réalisa la nouvelle inscription.

Source : Cahier blitharien n°3 (collection personnelle M. Bernard Olier)

De nouveaux travaux de coupes d'arbres eurent lieu en 2006 à l'endroit de la Hochfels.

Par précaution, la commune organisa le démontage et le remontage après travaux du calvaire. 

Lors de cette opération, une partie du calvaire original a été retrouvée. Elle est exposée au musée de la SHAG.

Source : Bulletin municipal n°16 - 02/2006

En 2002, M. Joseph Fersing a pu le photographier à son emplacement d'origine.









Le cartouche porte l'inscription suivante :








   Erigé
à la gloire
 de Dieu
1910-1977

Croix 'disparue'

Un des premiers soldats français tombé au cours du conflit franco-prussien de 1870 fut Michel Meder le 1er août 1870 comme en témoigne son acte de décès (acte 100/1870 EC Grosbliederstroff).

Mais c'est à un soldat inconnu qu'il convient de rendre hommage ...














Pourrait-il s’agir de Jean-Désiré LEMARCHAND, engagé volontaire le 21 août 1866 comme soldat du 2e régiment de Ligne, fils de Jean-François Lemarchand et Marie-Anne Lechartier.

Né le 04 août 1841 au hameau Le Bassel à Hamars (Calvados), il est dit décédé le 6 août 1870 lors de la bataille de Spicheren.

Un jugement de disparition a été émis par le Tribunal civil de Caen (Calvados) en 1874. Il aurait été blessé durant la bataille de Spicheren d’un coup de feu au ventre et serait décédé de cette blessure. Un avis de recherche est publié au J.O.R.F. le 2 janvier 1875.

Le jugement de décès sera émis par le Tribunal civil de Caen en date du 2 février 1876 et transcrit en février 1876 à Hamars.


Cette croix (aujourd'hui en cours de restauration au musée de la SHAG) nous rappelait au souvenir d'un défenseur de la Patrie décédé le 6 août 1870 et très probablement inhumé sur place.

En effet, la croix fait référence au 67e régiment de Ligne alors que notre soldat inconnu semblait appartenir au 2e régiment de Ligne avec le  matricule 4410.




Croix érigée à la sortie de la commune
en direction de Forbach
près de la carrosserie Finkler.
(Steinbruch Zweite Länge)

Photo Othon Luck
transmise par le Canal Local de
Grosbliederstroff.





Croix 'cachée'

En direction de Forbach, après l'entreprise Colman, un petit chemin pavé mène à cette croix.

Initialement érigée à Gungling mais menaçant de s'écrouler, elle fut démontée et remontée dans cette propriété privée. 

Malheureusement cette opération de sauvetage n'a pas aujourd'hui un résultat très positif.

Un ancienne photo prise par M Othon Luck permet de dater cette croix (1933) et de découvrir le texte du cartouche.



Cette croix é été érigée
par des âmes charitables
et reconnaissantes en mémoire
de la passion et de la mort
de Notre Seigneur Jésus christ
en l'année jubilaire de la Rédemption
1933

En hommage aux G.I.

A l'occasion du 80ème anniversaire de la libération de Grosbliederstroff le 18 février 1945, nous restons redevables aux G.I. du 275ème régiment d'Infanterie de la 70ème Division US, qui au péril de leur vie, auront permis à nos parents et grands-parents de retrouver la Liberté et à nous de vivre en Paix.

FILS DE LA LIBERTÉ … ILS NOUS ONT LIBÉRÉS IL Y A 80 ANS …

"Biwillé sin Kritz"

Initialement implanté en plein champ dans un terrain appartenant à la famille Gammel, avant la création d'un nouveau lotissement, ce calvaire est visible aujourd'hui à hauteur du 16 rue de la Chapelle.

Il ne peut guère s'agir que de Barbe Christine Karman (1834-1882), fille de Jean Karman et Marguerite Grunenwald. Elle était gouvernante au service du curé Jean Schmitt à Harprich où elle décède le 17 janvier 1882.